(Neuja)

Ca s'permet, trop de pulsions pyromane
Paraît même que l'herbe passe à la cendre dans le pérmiètre
J'peux rimer des heures sans que mon pera d'vienne pérmié
Pas évident, des rêves immenses, j'experimente

J'suis paré mon p'tit, sur un coup d'tête allez on s'tire
Wu Tang dans la vago, vogue sur les routes
Les admirations donnent peu de satisfactions
Mais tant mieu si les refré valident l'action

Dans mon quotidien c'est la Jungle c'est facile garçon
Ca ne m'empêche pas d'avoir quelques secrets d'fabrication
Ca s'permet trop de pulsions pyromane
Incendie au mic brûlant insensible au froid

Prudent j'avance sans bluffer, la mécanique est enclenchée
Du pain sur la planche, j'vais pas flancher pas faire semblant d'faire
Ouai ca s'permet, trop de pulsions pyromane
Paraît même que l'herbe passe à la cendre dans le pérmiètre

(Lours)

Jean michel sdar
Dans cet art faut avoir du cul mais jamais l’vendre
Et si l’Sheitan te passe des thunes faut pas les prendre
Il va t’enchainer, t’engrainer, t’enterrer, grand, t’saigner
Tu trouveras rien à t’mettre dessous donc tu garderas les dents serrées

Tu t’dira j’avais l’temps mais lui t’a boycotté couz
Et au fond d’toi tu rêves de la vie des bad boy que t’écoutes
Des tubes de tires des thunes des filles dès qu’tu déprime
Mais tous ces trucs débiles valent moins d’or que tes couilles

Laisse pas ta voix s’encrasser ne laisse pas ta chance passer
Prend la couz attrape ton courage à deux main sans l’casser
Ne cherche pas de sens caché dans les erreurs dans l’passé
Quand t’es buté et qu’ton but est d’laisser ta trace avant d’clamser

On s’bat, pète la gueule a l’autre malgré l’fait qu’on ait la trouille
C’est pas avec un gun a eau qu’on pourra contrer la rouille
Ha, comme si j’allai m’ranger
La vie un open mic j’vais faire d’la scène mon territoire même si c’est moi l’étranger.

(Shapyro)

Appel moi comme tu veux j’men bats les reins,
j’suis qu’un jeune galérien qui savait rien d’la vie
Mais qui apprends vite une fois sur le terrain
Moi j’avais rien pourtant j’manquait de peu

Sans arrêt de ceux qui sans argent ne peuvent
s’emparer de mieux et sans parler de ceux
Qui a l’epreuve des coups ne découvrent que la rage
La haine contre le monde qui les entoure la rage de perdre

Ce monde ignore les pauvres quand moi, j’emmerde les riches
L’enfer c’est les autres, j’crois plutôt qu’cest l’manque de fric
Bat les couilles j’rap et fous la merde, taff mais pour de l’air donc brasse
et fourgue de l’herbe mais pas assez fou pour m’foutre en l’air

J’garde la tete froide deter, autant que pouvant l’etre
On dit qu’lespoir fait vivre, dans ce cas personne m’enterre
Perso j’men tire, meme persecuté je persever
Creve pour un putain de salaire qui m’laise une marge d’erreur

Grave erreur c’est clair, aucun effet cette merde te prends des heures
L’argent s’depense en un éclair putain

(Orphé Double-H)

1ere mesure j'ai pas d'inspi mais j'ai la force
En moi écoute ce putain d'rap que j'élabore
La musique je prend conscience que c'est la bonne
Voie pour moi ça m'fait du bien quand j'ai la mort

Ma logique Moin j'ai d'matos et plus j'suis libre
J'prie pas seulement j'agis j'vise l'aavancer de mes but
J'prend les devant oui j'bois et parfois j'fini dans l'néant

J'gratte à la cave faut j'passe à la caf
Mendier des tune pour m'barrez
Mais j'vais les reclaquer pour rappé
Hip hop hip hop toute l'anné

Pour cramer le mic faut pas Bacler le taff
Devant son but ne pas ratez l'ocaz
Avec c'te life faut palper le bail
Mon hip hop n'est pas un appelle au calme

Au casse pipe je part J'suis un artiste local qui
Est d'partout j'fait ma route j'fait que sa de ma vie
Un tas d'rime sauvage ouiiiiii Les main en l'air
Micro branchez 1.2 1.2 check puis soudain j'tire

(Pers)

Dis moi pourquoi tu veux qu’j’aille voter et m’parle pas d’démocratie
Que des crasseux, pour les faire chier je jette mon vote blanc à côté
Mes proches votes contre marine par peur de perdre des amis
Donc ils élisent tel ou tel autre courge qu’il y a dans la marmite

On essaye d’nous aveugler mais j’vois qu’le système a buger
Donc j’les emmerdes tous t’étonnes pas d’voir mon doigt lever
Seul les riches sont contents on sent qu’il y a quelque chose qui cloche
S’il revenait j’imagine pas l’nombre de vote pour coluche

J’me trompe? ça sent la dictature masquée
Un pays géré comme d’la merde rejetant la faute sur les mosquées
Ah! elle est belle la france, ah! il marche bien l’système
Les politiques jouent aux stars et rejettent la faute dès qu’il y a un petit ‘blême

Et dis donc, j’ai entendu un allemand dire qu’ils
N’accepteraient pas un ministre français pour diriger un club de ping-pong
Et le rap est pointé du doigt mais comme tupac l’annonçait
« La haine que vous avez planté vous explosera à la tronche » merde.

(S-Tedy)

Jme renferme sur moi même pourtant je peine à me connaître,
La fenêtre ouverte en plein hiver en scred je rêve de décoler
J'regrette l'échec du collège qui fait qu'dans mes textes jsuis trop lèg' Pas de cicatrice au poignet mais des plaies factices au veaucer

Au faite j'emmerde tous ces prof bête qui ce prenaient pour des prophètes
Qui me disait de marcher droit mais qui avait une teille en guise de prothèse
Qui peut m'oter la volonté hormis mes sautes d'humeur?  
Seulement je m'étais juré d'écrire ma vie sans faire une pause d'une heure.

La cravate et le costume c'est pas ce qui me caractérise,
Gars a tes risque et péril sache que dans mon crâne ça casse des
vitres
Depuis le plus jeune âge je nage dans un
océan de pourquoi,
Des questions sans réponses m'aveuglent et me laisse dans un néant total

Je sais que tout a un sens comme me dit le poto scylla mais
Je barricade mes pensées quand je vois que mes projets ne
grossissent pas.
J'ai peur de foncer dans le vide,  je conduit sous l'emprise de la vitesse
J'ai peur de décevoir ma biche quand m'emporte le vent de
la tristesse