(S-Tedy)

J'suis rentré dans la musique j'ai posé carte sur table tu sais,
J'veux juste vivre et m'amuser je m'en tape de faire le casse du siècle,
J'suis tombé love de fesses mouillées pour finir noyé dans un cul sec,
Tomber, relever, pour me renoyer dans un fût de stress.

Comme un cadeau cassé je les ai laissé me remballer
Mais 19 piges j'ai pris des risques qui m'prendrai pas à 40 balais
Tu peux me traiter de grand taré, à main nud contre leurs cran d'arrêt
Avant de compter les gares commence à regarder ou tu compte aller

Demain je serai grand le jour suivant j'serai sûrement petit 
Bien sûr que je me contredit vue ce que mon crâne peut contenir
Et j'compte me tirer en paix, qu'ils restent en guerre avec eux même
Quand leurs âme et leurs morale se croiseront il pleuvra des querelles.

Écœuré par leurs merde délicatement décoré
Par une belle Choré ou belle image que j'ai du récurer
Tu seras vue des yeux d'un autre qu'importe ton curriculum,
Certains homme tueraient le curée car selon eux l'curé tue l'homme.

Refrain:

Appelles ça le destin, appelles ça la vie
Certain prient en cachette et se parlent à eux-même
Appelles ça le destin, appelles ça le ciel
Certains prient en cachette et se parlent a eux-même

Et j'te parle du même refrain mon ami
Chacun ses mentors et son école de la vie
Et j'te parle du même refrain mon ami
Chacun ses mentors et son école de la vie

(Starline)

Ca sert à quoi de gratte des proses?
Chaque jour c'est grave j'dépose mes mots et j'rap jusqu'a en perdre la voix
Pourtant la tête sur les épaules mais j'aurais peut être mieux fait de connaitre l'effet de quand l'père aboie
Putain j'traine une dizaine de buts en attentes
Crois moi ceux accomplie s'font rare comme une pure en vacances
Pourquoi j'ai plus l'temps d'avancer
Ca m'a fait défaut, même si j'ai fait des fautes c'est laclassic donc j'ai plus l'temps j'avance

(Rifa)

Tema l’decor, j’étale mes tord il manque des frères a table,
J’représente la jeunesse, celle de la rue pas celle de Kev Adams,
On s’étalera, au fout du gouffre, très loin d’une bouffé d’air,
Pas passé sous l’échelle, la chance m’échappe, comprend qu’on doute sévère
J’déboulles mais j’peine, a rire c’est grave depuis qu’la tize m’embarque,
Du shit au 10 ans d’âge, tu comprends qu’certain d’un coup vrille dans l’bat
On tire dans l’tas, s’allie au mal, finalement j’m’y sens bien,
Bah ouais frero, c’est pas facile si t’as grandi sans rien

Refrain

(orphé)

J'me leve des deux pied, deter' quand l'étaux se ressere
Smic ou RSA on prend les reste et l'état se ressere
Chacun ses raison de prendre resine ou tize dans des résoi
Nous a chaque concert on sue petit normal qu'on se renseigne
Sur ce qui se passe dans l'monde, pour évité de dire des conneries Car on relaye des choses lorsque l'on rap dans l'ombre
J'part dans mon délire et travaille dur
Ils disent qu'il rap la rue leur sont est rarement bon
Au microphone jsuis trop fort comme jordan sous l'panier
Le numero 10 dans un stade, moi j'suis instable sans le cahier
Oui j'craque sans rap sans faire les choses pour lesquelles je respire
J'suis un marchand d'armes lorsque j'vend mes rimes puis que je m'exprime
Viens a nos concert tu comprendra que le nombre de vu
Ne fait pas la qualité d'un show j'suis calibré d'un cromi
Depuis que 3 jours que j'ai peu dormi pour vendre les skeud de mon posee
Nique le taff si jsuis pas patron pour reussir j'fait mon possible

Refrain

(Lours)

Allez viens montes a bord, installes toi couz on va lever l’encre
Starline, Orphé, Ted, Lours, apprécie le mélange
On fend les flows a contre courant, sème ceux qui attendent au tournant
Tu l’as p’t’être pas prévu mais pourtant, tu hoche la tête en écoutant

C’est l’début du voyage, on en est là pour l’heure
Malgré les orages c’est l’équipage man on reste là pour l’autre
Et j’veux bien l’cul d’la crémière, mais j’donnerai pas le mien pour l’beurre
En clair j’vends pas la peau d’Lours, j’fais pas du rap pour l’or

On trace la route ensemble et on reste fier ouai quand
Ca merde serre les dent, quitte a finir la bouche en sang
On s’bat des doutes on s’lance, c’est ça qu’nous apprécions tant
J’veux être une étoile dans l’aube, toujours là après son temps

Et si on r’garde derrière s’disant « en a-t-on fait assez ? » , j’me dis
On est d’jà loin quand j’vois qu’on est passé
D’la cave aux p’tites salles, des p’tites salles aux péniches
Mais l’vrai taf sera fait quand on f’ra c’freestyle au Zénith, on arrive !